5 films à voir au cinéma

Maman disait toujours “La vie, c’est comme une salle de cinéma, on ne sait jamais sur quoi on va tomber…”. Vous avez la référence ? Oui, on a un peu revisité cette réplique de Forrest Gump. Ce mois-ci, nous vous proposons de découvrir cinq petites pépites du septième art.

 

Messe basse, avec Jacqueline Bisset et Alice Isaaz

Messe basse

Julie, jeune étudiante souhaitant devenir aide-soignante, prend une chambre chez une veuve solitaire. Cette dernière parle de son époux avec ferveur, évoque les nombreuses conversations en sa compagnie… Sauf que ce dernier est bel et bien mort. Rapidement, les deux femmes vont se disputer l’amour du disparu et sombrer tour à tour dans la folie.

En sortant, on se murmure cette question comme une messe basse : où commence le fantastique et où disparaît le réel ?

Pour : Frissonner grâce à ce huis-clos très troublant. Dès le 4 août.

 

 

Bonne mère

Primé à Cannes dans la catégorie “Un certain regard”, Bonne mère nous emmène suivre le quotidien de Nora, la cinquantaine, femme de ménage et veillant sur sa famille dans un des quartiers nord de Marseille. Son fils aîné Ellyes se retrouve incarcéré à la suite d’un braquage, un geste de désespoir après des mois passés au chômage. Nora reste droite et fière, rendant visite à son fils au parloir tandis que son quartier et son quotidien s’effondrent autour d’elle.

Par ce film, la comédienne et réalisatrice Hafsia Herzi rend hommage aux femmes isolées et invisibles, piliers de leurs familles, quartiers et sociétés.

Pour : Redécouvrir la cité phocéenne et plonger dans les tourments d’une mère. Depuis le 21 juillet.

 

Passion simple

On ne présente plus la romancière Annie Ernaux : ici, on retrouve l’adaptation de “Passion simple”, son roman sulfureux et subversif paru en 1992. Fortement autobiographique, ce film dépeint l’amour extraconjugal d’une femme pour un homme marié vivant à l’étranger. Peu à peu, l’héroïne laissera derrière elle sa vie professionnelle et familiale pour se consacrer pleinement à cette relation passionnelle, affirmant “Sans qu’il le sache, cet homme m’a relié davantage au monde”. A moins qu’il ne l’en ait détourné ?

Pour : Avoir envie de se plonger dans le roman (ou les romans) d’Annie Ernaux durant l’été. Dès le 11 août.

 

Les sorcières de l’Orient

Prenons notre machine à remonter le temps et filons en 1964, aux Jeux Olympiques de Tokyo. Salariées de l’usine textile Nichibo, des ouvrières décident de s’entraîner d’arrache-pied au volley-ball (six jours sur sept et la bagatelle de cinquante et une semaines par an) : la réussite est au rendez-vous et elles deviennent un mythe, enchaînant 258 victoires consécutives. Le documentaire retrace l’histoire de ses championnes qualifiées de “sorcières” dans la presse,  (leur réussite ne pouvant être apparemment que magique) et son impact dans pléthore de domaines…). Le dessin animé Jeanne et Serge, ça vous dit quelque chose ? Merci les sorcières de l’Orient !.

Pour : Partir au Japon et se rappeler que “Who run the world ? Girls”. Depuis le 28 juillet.

 

Milla

Milla tombe amoureuse de Moses, dealer et voleur. Sur le papier, ce coup de foudre n’est pas spécialement vendeur : un premier amour comme de nombreux parents le craignent, dans tout ce qu’il a de plus beau, violent et illogique. Sauf que la vie est parfois un peu plus retorse pour certain.e.s : Milla alterne découverte de la passion et de la chimiothérapie, ses jours étant comptés. Ou comment continuer de se sentir vivante quand la maladie nous détruit à petit feu.

Pour : Revivre les émotions ressenties lors de son premier amour. Depuis le 28 juillet.