Dans un monde où la lutte contre le changement climatique fait partie de notre quotidien, repenser nos modes de transport apparaît incontournable. Parmi les différentes solutions qui existent dans nos villes, le vélo se distingue par son accessibilité, notamment économique, et comme une des options à faible impact environnemental les plus efficaces à court terme. Pour passer le cap et se remettre au premier deux roues de votre enfance, petit tour d’horizon des éléments factuels attestant qu’utiliser un vélo, c’est améliorer la qualité de l’air pour tous !
L’émission de carbone, le poids lourd des transports
D’après l’Agence de la transition écologique (ADEME), le secteur du transport est responsable de près de 30 % des émissions de gaz à effet de serre en France[1]. Plus de 50 % de ces émissions sont générées par les voitures, c’est-à-dire madame- monsieur tout-le-monde. A contrario, le vélo mécanique émet zéro émission lors de son utilisation (les émissions liées à la production étant marginales au regard de celles observées pour les autres véhicules). Si le vélo ne peut pas être utilisé en substitut pour tous les trajets, il est très indiqué pour les trajets courts. Une étude de la revue « Communications Earth and Environment » indique ainsi que si tous les propriétaires de vélo effectuaient 1,6 km par jour avec, les émissions de CO2 se réduiraient drastiquement, de l’équivalent des émissions annuelles du Canada ! [2].
Un atout dans la baisse de la pollution sonore et de l’air
Au-delà du CO2, les véhicules motorisés émettent des particules fines et des NOx (oxydes d’azote) qui entraînent une pollution de l’air, aujourd’hui enjeu majeur de santé publique. Recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)[3] , l’utilisation du vélo pour se déplacer contribue nettement à réduire ces émissions nocives. Le bonus ? Avec le vélo, fini le bruit des moteurs qui rythme la mélodie urbaine, une belle amélioration pour la pollution sonore et pour la qualité de vie des citadins.
Le vélo, une solution santé et sociétale
Au-delà de son impact environnemental minimal, le vélo présente des avantages considérables pour la santé. L’activité physique régulière associée au pédalage réduit le risque de maladies chroniques et améliore la qualité de vie. Il favorise également une mobilité plus inclusive : accessible financièrement et facile à utiliser, il est un vecteur d’égalité dans l’accès aux moyens de transport.
Le vélo et la neutralité carbone des villes
Selon une étude relayée par Les Échos, investir dans les infrastructures cyclables pourrait être dix fois plus efficace pour atteindre la neutralité carbone que de miser sur la voiture électrique. Ce constat souligne l’importance stratégique du vélo dans les plans climatiques des villes. En favorisant le vélo, les municipalités peuvent réduire considérablement leur empreinte carbone tout en améliorant la qualité de vie de leurs administrés.
[1] https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/quel-est-le-niveau-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-de-nos-transports
[2] https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/utiliser-le-velo-pour-les-petits-trajets-ferait-baisser-drastiquement-les-emissions-de-co2-1782890
[3] https://www.who.int/europe/fr/news/item/07-06-2022-cycling-and-walking-can-help-reduce-physical-inactivity-and-air-pollution–save-lives-and-mitigate-climate-change
