Saviez-vous que le bruit environnant des voitures et deux-roues motorisés dans nos rues pouvait entrainer un certain stress ? Ce phénomène désagréable s’appelle la pollution sonore, et se mesure grâce à l’application Sound City, de manière individuelle et collaborative pour les piétons et cyclistes urbains.
Avec son agence d’écologie urbaine et l’association Bruitparif, la Ville de Paris étudie la pollution sonore par la simulation numérique et l’observation. Grâce aux niveaux sonores captés par les téléphones mobiles, l’application SoundCity, développée par Inria, apporte aujourd’hui une information complémentaire. En plus, vous pouvez connaître l’exposition horaire ou journalière à laquelle vous êtes confrontée lors de vos trajets à Vélib’ et à vélo.
L’idée derrière cette application est de générer une carte du bruit de Paris collaborative qui permettra aux Parisiens de faire plus attention à leurs trajets et aux services de la ville de mieux réfléchir aux aménagements. Les données d’utilisateurs volontaires seront ainsi collectées de manière anonyme pour réaliser une cartographie précise de la pollution sonore. Alors, vous qui êtes usagers des rues parisiennes, participez à la collecte des données !
SoundCity est téléchargeable gratuitement sur Google Play, et sera bientôt disponible sur l’App Store.
Le bruit sur notre santé
Bruifparif explique en détail à quel point le bruit peut affecter notre santé, au-delà des effets nocifs pour l’audition.
Bruits et troubles du sommeil : “Nos oreilles ne se reposent jamais. Même lorsque nous dormons, les sons sont captés et interprétés par notre cerveau. Nos cellules ciliées sont fragiles. Nous n’en possédons que 15 000 qui une fois détruites ne se renouvellent jamais ! Une exposition prolongée à un niveau sonore élevé ou une exposition brève à un niveau sonore très élevé peut entraîner leur destruction définitive !”
Bruits et fonction physiologiques : “Le bruit entraîne une réponse non spécifique au niveau du système cardio-vasculaire en accélérant la fréquence cardiaque et en provoquant une vasoconstriction (diminution du calibre des petites artères).”
Bruit et gêne : “Il n’y a pas que l’intensité sonore qui rende compte du caractère gênant d’un bruit, mais également sa répétitivité, sa signature fréquentielle, le moment dans la journée où il survient, son caractère subi, le niveau de bruit de fond préexistant, l’image positive ou non que la personne a de la source sonore.”
Lancement de l’appli SoundCity
Mercredi 8 juillet
10h45, Espace Paris Rendez-Vous 75004