Pour pédaler en toute liberté, sans souffrir de maux ou d’inconforts, quelques règles de base sont à adopter. Que l’on soit cycliste confirmé, vélo-taffeur, ou promeneur du dimanche, de bons réglages sont nécessaires pour un maximum de confort et une meilleure sécurité.
Tous les médecins vous le diront : le vélo c’est bon pour la santé. La pratique de la bicyclette est une excellente forme d’exercice physique pour le souffle et le rythme cardiaque. Le vélo réduirait ainsi les risques d’infarctus, d’hypertension, de cancer du colon… Toujours est-il que quand on grimpe sur une selle pour faire du bien à son corps, il est important d’adopter une bonne position, même pour un trajet court. Faute de quoi vous encourez ou plutôt « enpédalez » des douleurs aux genoux, aux bras et un mal au dos. Voici donc quelques conseils pour avoir une position confortable en vélo. Vous pédalerez avec plus de plaisir, mais aussi plus d’efficacité.
Règle numéro 1 : le réglage de la selle
Une selle trop basse et les genoux se fatiguent rapidement. Une selle trop haute et nos pieds ont du mal à atteindre les pédales et on se déhanche. La condition pour avoir une bonne position est de régler la hauteur de selle en fonction de l’espace entre le sol et votre entrejambe. L’angle du genou doit être compris entre 150 et 155 degrés. Il a même été démontré qu’il existe une hauteur de selle optimale pour laquelle la dépense énergétique est minimale, car les articulations et les muscles travaillent dans des conditions optimales. Faites le test : quand vous êtes assis sur la selle, placez une pédale au point le plus bas. Si la jambe tombe normalement sans être raide, et que vous ne vous déhancher que très légèrement, vous êtes paré au décollage !
crédit photo : velotech.fr
On mesure l’entrejambe en se mettant dos au mur, pieds à plat (cette valeur est légèrement augmentée par l’épaisseur de la semelle de la chaussure).
Règle numéro 2 : la position du pied sur la pédale
Vous avez l’habitude de pédaler avec le talon ou le plat du pied ? Grossière erreur ! A long terme, vous risquez de souffrir de douleurs. C’est à ça que servent les cales pieds sur les vélos de course. Le mieux est donc d’appuyer sur la pédale à l’aide de l’articulation du gros orteil, au niveau de l’axe de la pédale. De quoi renforcer ces mollets !
crédit photo : cyclingutah.com
Règle numéro 3 : l’inclinaison de la selle
Côté inclinaison, l’idéal est d’avoir une selle à l’horizontale, sauf pour les femmes, qui préféreront une position légèrement inclinée sur l’avant. Les perfectionnistes pourront utiliser un niveau à bulle ! Pour finir, choisissez une selle de vélo confortable, pas trop dure sinon votre fessier risque d’en pâtir.
Règle numéro 4 : le réglage de la potence
Si vous disposez d’un vélo personnel, vous aurez l’occasion de régler la potence, un tube qui sert à faire varier la hauteur du guidon. C’est votre morphologie qui déterminera le réglage à adopter. À vous de voir après quelques balades la meilleure hauteur selon les douleurs ressenties dans les poignets ou les cervicales.
Règle numéro 5 : le choix du guidon
On a rarement l’occasion de choisir la taille de son guidon. Pourtant, il joue un rôle primordiale pour être bien en selle. Le choix va jouer sur les douleurs dorsales, la fatigue, l’endurance, etc. Pas étonnant si les habitués du guidon du Vélib’ finissent par avoir un sacré mal de dos après une balade en fixie… Selon l’activité, plusieurs options s’offrent à vous.
– Le guidon recourbé (comme les Vélib’), relevés ou en arc de cercle, correspond parfaitement à ceux qui souhaite utiliser le vélo en ville. Il est plus confortable, détend le dos, les bras et les épaules !
– Le guidon droit ou plat de forme horizontale, légèrement courbée, est idéal pour les vélos destinés à une pratique intensive du sport.
– Le guidon de route, ou randonneuse, est un guidon en forme de M, assez bas, au cintre recourbé vers l’avant. Le guidon de route équipe le vélo de course : le cycliste est très penché sur le vélo.
