Pics de pollution et indemnité kilométrique : les nouvelles mesures

Ségolène Royal, la ministre de l’écologie, de l’environnement et du développement durable a exprimé mercredi son encouragement pour la circulation alternée lors de l’annonce d’un pic de pollution, et pour l’indemnité kilométrique attribué aux vélo-taffeurs.

Avant, il fallait attendre la constatation d’un pic de pollution pour décider d’une circulation alternée. Mais désormais les décisions pourront être prises une fois l’alerte de pollution lancée !

En près de 20 ans, la circulation alternée n’a été mise en place que trois fois, et seulement en région parisienne. Alors que l’autorisation de circuler est habituellement fondée sur la plaque d’immatriculation (paire ou impaire), et indépendamment du niveau de pollution des véhicules, la ministre a dans l’optique, à terme, de faire disparaître la circulation alternée au profit des zones de circulation restreintes, ou interdit aux véhicules les plus polluants.

Autre nouveauté : la ministre va mettre en place des pastilles de couleurs différentes en fonction du niveau de pollution des véhicules. Sauf pour ceux fonctionnant au diesel, jugés trop polluants pour mériter une pastille !

Venons-en au meilleur. Pour encourager les vélo-taffeurs – les trajets entre la maison et le travail – Ségolène Royal a fixé à 25 centimes par kilomètre l’indemnité vélo, qui sera versée par les employeurs, sur la base du volontariat. L’avantage est dans les deux parties : les employeurs ne payent pas de cotisation sociale, et les employés pédalant au boulot ne payent pas d’impôt sur cette indemnité. Et quoi de plus stimulant qu’une bonne bouffée d’oxygène de bon matin ? C’est prouvé, aller au travail à vélo rend heureux et améliore nos performances !