Chaque semaine, on vous fait découvrir les entreprises françaises qui participent à la mise en œuvre du nouveau service Vélib’ Métropole.
Vous saurez tout sur les nouveaux Vélib’, car non, ce n’est pas juste une affaire de vélos, c’est beaucoup plus technique que ça. Derrière chaque Vélib’, il y a de l’humain, du savoir-faire, du talent et de l’engagement. La preuve en image.
Coup de projecteur aujourd’hui sur la Fonderie Charles Lauzier, qui existe depuis 1936.
Cette PME située en Auvergne-Rhône-Alpes à Saint-Georges-d’Espéranche, près de Lyon, réalise des pièces complexes en aluminium, dans ses ateliers de fonderie et d’usinage.
La fonderie, c’est couler un métal ou un alliage liquide dans un moule pour reproduire une pièce donnée. Avec l’usinage, on enlève de la matière de façon à donner à la pièce brute ses dimensions voulues.
Pourquoi faire appel à La Fonderie Charles Lauzier pour nos jolis Vélib’ ? Parce qu’elle est spécialisée dans la fonderie aluminium en coquille gravité, et qu’elle fabrique vraiment des pièces de qualité.
En coquille quoi ?
En coquille gravité, ne froncez pas les sourcils, ça donne des rides et on vous a dit que c’était technique. La coquille, c’est un moule métallique en plusieurs parties qui contient des empreintes. On y coule directement le métal en fusion, ici l’aluminium, à l’aide d’une louche, d’où le nom « coquille gravité ».
Charles Lauzier nous fabrique donc les moules et le boîtier en aluminium de la V-Box qui est coulé dedans. On obtient ainsi un boitier constitué d’un corps, d’un couvercle ainsi que de la bride qui vient le fixer au guidon.
Ça n’en a peut-être pas l’air comme ça, quand on n’est pas initié, mais il faut un savoir-faire d’au moins dix ans pour maîtriser le procédé. Sur les 40 salariés de la fonderie, le projet Vélib’ mobilise une équipe où chacun a entre 13 et 20 ans d’expérience, rien de moins. Avec plus de 24 000 boîtiers à fabriquer, sachant que les moules pour les boîtiers V-Box des Vélib’ électriques et ceux des Vélib’ mécaniques ne sont pas les mêmes, et que le tout est fabriqué au dixième de millimètre près, ça en fait de l’amour pour le travail bien fait.
Merci Charles Lauzier.