Guide de survie pour faire du Vélib’ dans le froid

Soyons honnêtes. L’hiver, on veut des tartiflettes, des feux de cheminée et une couette énorme modèle enclume qui nous bloque au fond du lit. Les plus frileux n’osent pas enfourcher leur Vélib’, mais grâce au temps plutôt clément cette année, nous sommes encore nombreux à résister. Mais comme nous ne sommes pas à l’abri d’une chute brutale des températures, voici notre guide pour y faire face !

Le vélo dans le froid, c’est trop difficile, compliqué, fatigant, dangereux ? Détrompez-vous. La Vélib’ernation ? Ça n’existe pas chez nous ! Mais quand les températures baissent vraiment, le froid n’est pas ressenti de la même manière à pied ou à vélo. Comment rester un warrior du froid ? Voici quelques astuces à suivre pour ne jamais devoir quitter son Vélib’ ou son vélo.

1. Les accessoires indispensables : bonnets, gants, manteau

Ça paraît tout bête, mais préférez des gants qui ne laisse pas rentrer l’air, et un bonnet qui couvre bien les oreilles. Souvenez-vous que si le froid peut paraître perçant, on se réchauffe par l’effort. Et surtout on va plus vite, donc le froid est moins pesant… Lecyclo propose tout un tas d’accessoires pour améliorer votre confort comme ces manchons à mettre sur les poignets, ces chauffettes pour les mains, ou ce bandeau qui garde la tête au chaud.

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2. La technique des trois couches minimum

Attention au chaud-froid post sprint ou montée de côte. Adoptez la stratégie « peau d’oignon » : toujours être en mesure d’enlever ou d’ajouter une couche à n’importe quel moment ! Vous pourriez être tout transpirant en arrivant à destination, mais au moins vous pouvez enlever ces couches humides en trop. Après la première couche qui gère la transpiration, on enfile un pull qui garde la chaleur. Pour finir, la veste imperméable, en contact avec l’air ambiant, vous protège des viles attaques extérieures (vent, froid, pluie, neige…).

3. Garder l’équilibre et la chaleur

Une fois en selle, ne pas se laisser engourdir par le froid. S’il est toujours possible de se réchauffer à l’arrière d’un bus ou d’un car touristique, le mieux est de garder le rythme en ne se mettant pas dans le rouge – et en respectant le feu par la même – dans les 5 premières minutes.

4. Restez visible et vigilant sur la météo

Par temps de pluie, rester sur ses gardes : les automobilistes ont une visibilité réduite et la chaussée se fait glissante. Méfiez-vous particulièrement des secteurs pavés de la capitale où il est préférable de freiner avec douceur pour ne pas se retrouver la tête dans le guidon.

La pluie peut également altérer la vue des automobilistes. Lorsqu’il fait sombre, montrez que vous existez, quitte à rouler au milieu d’une rue étroite. Et surtout, utilisez autant d’accessoires jaune fluo que possible !

5. N’allez pas trop vite

Enfin, si vous tentez de grappiller quelques secondes en remontant un sens unique ou en roulant sur un trottoir, n’oubliez pas que c’est interdit, les températures négatives n’ont jamais évité les prunes…

Si le brouillard rend la chaussée super glissante, prévoyez de freiner bien à l’avance !