Regarder des documentaires animaliers rendrait heureux : mais même sans éléphants ou poulpes, voici quatre documentaires qui sauront vous faire rire, réfléchir, apprendre, peut-être même pleurer…
Biking Borders
Nous ne le répéterons jamais assez mais tout commence parfois par un vélo… Maximilian Jabs et Nono Konopka sont amis d’enfance et décident de relier Berlin à Pékin en pédalant. L’objectif ? Lever des fonds pour une association caritative et construire deux écoles pour accueillir 1500 enfants. On suit dans ce documentaire leur épopée de neuf mois impliquant des loups, des paysages à couper le souffle, 15 000 kilomètres et pas mal d’aventures…
Trésors, trésors… À quel prix ?
Nous avons tous un Picsou en nous, un.e chasseur.se de trésors : dans ce court podcast réalisé par France Culture, les pérégrinations de Théo et Jean nous rappellent que trouver des lingots ou des pièces d’or arrive lorsque l’on s’y attend le moins ! Au bord d’un lac ou dans une armoire Louis XV, les deux hommes racontent leurs découvertes et les émotions qui en découlent. N’est pas Lara Croft ou Indiana Jones qui veut, après tout…
La sagesse de la pieuvre
Paul le poulpe en aurait rêvé : être le personnage principal d’un documentaire primé aux Oscars… On délaisse Love Actually pour une histoire d’amour peu commune : en 2010, Craig Foster, réalisateur en plein burn-out, tombe nez à nez avec une pieuvre lors d’une plongée en mer à Cape Town. Son intuition lui souffle que celle-ci aurait des choses à lui apprendre… Il lui rend visite quotidiennement et, à force de patience, parvient à nouer un lien exceptionnel avec le céphalopode. Original et émouvant, “La sagesse de la pieuvre” nous subjugue par la beauté des décors marins et cette relation étonnante.
Le roman de la colère
« Dans l’âme des gens, les raisins de la colère se gonflent et mûrissent, annonçant les vendanges prochaines », écrit Steinbeck dans son chef-d’œuvre qui recevra le prix Pulitzer en 1939, un an après sa publication. Le documentaire détaille le processus créatif de ce roman engagé où l’auteur dénonce tour à tour le capitalisme, la déshumanisation des migrants et l’agriculture intensive. Des images de la Grande Dépression viennent appuyer le propos de Steinbeck et rappellent la pertinence des Raisins de la colère, encore aujourd’hui, 80 ans après sa parution.
