4 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur Montreuil

Les communes du Grand Paris recèlent d’anecdotes toutes plus originales les unes que les autres. Ce mois-ci, direction Montreuil, le « nouveau Berlin » aux allures de petit village underground.

 

Street art, un musée à ciel ouvert

Toute la ville rend hommage à cet art qui transforme Montreuil en musée à ciel ouvert : il suffit juste pour cela d’ouvrir les yeux ! Le mur d’enceinte du bâtiment des studios Pathé, désormais fermés, au 52 rue du Sergent Bobillot, arbore une fresque où plusieurs artistes sont venus apposer leurs graffs comme M.Chat ou Kashink.

Artof Popof, artiste internationalement reconnu, a également élu Montreuil comme ville de résidence : il y a créé le festival Traits d’union dédié au street art.

 

Rue du Sergent Bobillot

 

Clap de fin à Montreuil

On reste dans le même quartier ! En 1904, Montreuil accueille les studios des frères Pathé, première société cinématographique du monde. C’est ici qu’on y apprend à différencier les nombreux métiers du cinéma : metteur en scène, décorateur, opérateur. Toutes les missions étaient réalisées auparavant par une seule et même personne.

La ville a joué un rôle capital aux débuts du septième art : en 1876, Charles Emile Raynaud y invente le praxinoscope, qui pose les fondations du dessin animé, et la société de production Star Film y tournera plus de 500 films avant la première guerre mondiale.

 

Studio de cinéma à Montreuil – Musée de l’Histoire vivante

 

Un passage éclair de Jacques Brel

Quand Jacques Brel quitte la Belgique pour lancer sa carrière à Paris dans les années 50, il dépose ses bagages au 71 de la rue du Moulin à Vent à Montreuil. Nous sommes à ce moment aux prémices de la carrière du chanteur : il compose dans cette maison S’il te faut, Pardon et J’en appelle, quelques-uns de ses premiers succès. Il y vivra avec son épouse et ses deux filles jusqu’en février 1958.

 

 

Le succès des murs à pêches

Sur les hauteurs de Montreuil, il est encore possible de découvrir une trentaine d’hectares de jardins, cachés par de hauts murs blanchâtres… Ce sont les murs à pêches, symbole de l’horticulture montreuilloise et fierté de l’arboriculture française ! Durant la seconde moitié du 19e siècle, plus d’un tiers de la ville est consacré à cette culture soit près de 320 hectares. Les pêches montreuilloises rencontrent un tel succès qu’on les retrouve aux tables de la reine d’Angleterre, du tsar Nicolas II ou encore à celle de Louis XIV. La technique de palissage utilisée deviendra même la référence de la production fruitière dans le monde entier.

 

Le Clos des Pêches – Wikipedia Commons

 

Envie d’en savoir plus et de redécouvrir la ville sous un autre œil ? Enfourchez votre Vélib’ et découvrez notre balade à vélo dans les rues de Montreuil. De l’usine Pernod-Ricard aux studios Pathés, cette balade vous emmène découvrir le passé industriel de l’est parisien 🚲