5 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur Clichy

Les communes de la métropole du Grand Paris regorgent de secrets et d’anecdotes. Ce mois-ci, nous prenons la direction de Clichy, dont certaines histoires sombres rappellent l’ambiance d’Halloween et du 1er novembre.

 

Clichy, capitale de la France ?

C’est une histoire qui fait encore débat, mais Clichy était peut-être la capitale avant Paris ! Le village accueillait la Villa Clippiacum, palais du roi Dagobert au VIIe siècle, où de nombreux actes mérovingiens sont signés à l’époque. Le palais sera saccagé et brûlé plus tard lors des invasions normandes, effaçant toute trace de sa présence. Malgré les recherches, aucune donnée géographique ni fouille archéologique n’a permis de localiser avec certitude l’ancien palais, situé quelque part sur les territoires de Clichy et Saint-Ouen…

 

Un crash d’avion en 1918

Nous sommes le 14 octobre 1918, un mois avant l’armistice de la Première Guerre mondiale. Un aviateur français en pleine difficulté tente d’atterrir malgré le brouillard épais. Pensant trouver son salut en apercevant le Bourget, il se pose en réalité… rue du Général Roguet à Clichy. L’avion dévaste sur son passage plusieurs baraquements de l’usine Petit Vicard, faisant deux blessés et laissant l’aviateur indemne. Vous avez dit miracle ?

 

La Goulue, le modèle favori de Toulouse-Lautrec

Vous connaissez sans doute le peintre Toulouse-Lautrec. Mais qui était la Goulue, son modèle favori ? Née le 12 juillet 1866 à Clichy, elle fut une des meneuses de revue de French cancan les plus réputées du tout Paris. Son surnom, la Goulue, lui vient de son premier mentor (Gaston Goulu Chilapane) et de sa manie de vider le verre de ses clients lorsqu’elle passait à leur table.

 

Les quartiers de Landru

Habitant au 6 rue de Paris à Clichy avec sa femme et ses quatre enfants, Henri Désiré Landru n’est pas vraiment le voisin que l’on souhaiterait avoir… Son histoire reste dans les mémoires : il publiait des petites annonces dans les journaux, se présentant comme un veuf aisé, afin de rencontrer des femmes célibataires ou veuves. Il les assassinait, volait leurs économies et récupérait leurs meubles pour les revendre aux enchères. Un garage, aujourd’hui détruit, était loué au 28 rue Morice où il entreposait les affaires de ses victimes.

 

Un mage pratiquant la magie noire

Il se faisait appeler « le nouveau Messie ». Un gourou officiait au 8 rue Roux (anciennement rue Cousin) où il escroqua ses clients pour la bagatelle de 400 000 anciens francs. Pratiquant la divination par les cartes, le marc de café ou les entrailles de poulet, il proposait aussi à sa clientèle envoûtement et messe noire. Une interview réalisée en 1902 révéla une partie de ses secrets, montrant qu’il valait mieux être en bons termes avec lui : il était capable de « faire tomber les dents et les cheveux » pour se venger. Rien que ça.